LE QUICKSTEPLe quickstep est une danse vraiment exaltante. On se sent soulevées de terre et on a le souffle coupé.Il est parmi les danses de salon les plus appréciées pour son dynamisme et sa splendeur. Comme le tango, on peut le diviser en deux parties : celle où le couple voltige sur la piste avec des mouvements amples et celle plus électrisante et amusante où l'on saute et bondit en une suite de pas rapide (les "quickstep").Le quickstep est une danse gaie et très entraînante, les déplacements autour de la piste de danse sont d'une grande fluidité.Une musique dynamique, des pas élaborés, une humeur joyeuse et légère, telles sont les caractéristiques du quickstep. Cette danse où l'on se déplace beaucoup repose sur des marches et des chassés, et s'accommode bien d'une musique à quatre temps. Comme pour la valse, les figures de base obéissent à des shémas diagonaux. Les origines du quickstepLe quickstep s'est développé dans les faubourgs new-yorkais pendant la Premier Guerre Mondiale grâce aux danseurs antillais et africains qui y vivaient. Dans les années vingt, on le dansait dans les music-hall et il gagna peu à peu les salles de bal de tout le pays, très influencé par la mode de l'époque où le fox-trot, la valse et le tango étaient en vogue. On dansait également le bunny-hug, le turkey-trot, le black bottom, le shimmy, le onestep et le charleston (tous ont sombré dans l'oubli à part le charleston, bien qu'il soit lui aussi peu pratiqué de nos jours). Les grands orchestres jouaient du jazz, du ragtime et d'autres nouveaux styles de musique au rythme entrainant. La musique s'étant accélérée, les danseurs durent s'adapter, et de nouvelles danses virent le jour. Le fox-trot lent subit une accélération, atteignant jusqu'à 50 battements par minute, et on l'agrémenta de mouvements tirés d'autres danses, en créant ainsi une nouvelle danse qu'on appela quickstep. Ces nouvelles danses suscitèrent un tel enthousiasme qu'il devint dangereux de fréquenter les salles de bal, avec tous ces bras et jambes qui bougeaient dans tous les sens. Pour limiter les accidents, on dut y accrocher des écriteaux avec les mots "PCQ" (Please Charleston Quietly) qu'on peut traduire par "Prière de danser calmement le charleston", et de nouvelles règles furent appliquées pour la sécurité des danseurs. Toutes ces restrictions peuvent sembler limitatrices, mais à l'époque, cette danse était tellement grisante que beaucoup de personnes finissaient par s'évanouir.Le quickstep, une danse de compétitionAu cours du championnat des étoiles de 1927, le couple anglais formé par Molly Spain et Frank Ford dansa le "Quicktime Foxtrot and Charleston" sans les mouvements de genoux du charleston et en le transformant en une danse à deux. C'est ainsi qu'à la fin des années vingt, les Anglais remplacèrent le "Quicktime Fox-trot and Charleston" par le quickstep, conquis par son tempo plus rapide et sa chorégraphie, et que le fox-trot redevint le fox-trot. Le quickstep devint une des danses de salon standardisées, avec ses pas chassés caractéristiques. En réalité, le quickstep est un peu un croisement entre la valse et le charleston, car il combine cette sensation de flottement avec les mouvements de pieds légers du charleston.De nos jours, des compétitions internationales de quickstep sont organisées partout dans le monde aussi bien pour les professionnels que pour les amateurs. A cause de ses mouvements amples, il exige une salle de danse plus grande que celles requises pour la plupart des autres danses. Vous voulez en savoir plus ? Alors découvrez ces ouvrages ... |